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     Sortons des limites… Pessa’h 2015
     
     
    Sortons des limites… Pessa’h 2015

    Par Gérald Fruhinsholz

     

    C’était le message de Pessah, le 14 nisan 5775, au Jardin de la tombe. La Pâque « chrétienne » tombait le lendemain.

    L’on sait que le roi Constantin au 4 siècle, qui avait déclaré que son empire était devenu « chrétien », avait décrété au travers des conciles que la Pâque chrétienne ne devait n’avoir aucun rapport avec la Pâque juive, et ne devait jamais être célébrée en même temps que Pessa’h.

    Etait excommunié tout celui qui respectait le shabbat et honorait les fêtes de l’Éternel. Et l’Église inventa ses propres fêtes.

      « Maintenant, nous n’avons plus rien de commun avec la nation détestée des Juifs, notre Sauveur nous a tracé une autre voie », aurait dit Constantin. L’Église a ainsi coupé ses racines d’avec Israël, la prunelle de l’œil de Dieu. Pouvait-on sortir indemne de ce divorce,

    et surtout quelle vraie connaissance peut-on avoir d’un Dieu déconnecté de ses racines ?…

    Le message du judaïsme concernant Pessah est de vivre Pessah, non de le commémorer ; de réellement vivre la sortie de l’Egypte – en hébreu mitsraïm – limites, étroitesse.  Le soir du seder de Pessa’h, le croyant juif se dit à lui-même : « Sors d’Egypte toi-même » ! ». Depuis 3 500 ans, il a ainsi cette volonté de sortir de son étroitesse et connaître toujours plus la dimension de son Dieu pour mieux Le servir. Le peuple juif a acquis la liberté en sortant de l’esclavage de l’Égypte… il a été libéré de la servitude (avadim) de Pharaon, mais pour être au service (avadim) de Dieu :

    « Laisse aller mon peuple, afin qu’il me serve ».

    Cet ordre fait à Pharaon est prononcé six fois. D’esclave de Pharaon, le peuple juif devenait serviteur de Dieu. C’est pourquoi, malgré ses errements, défauts et rébellions, le peuple de Dieu demeure dans l’alliance, serviteur de l’Éternel : il est toujours le peuple de l’alliance, destiné à être « la lumière des nations ».

    Au service de Dieu, mais quel Dieu ?

    Le chrétien se veut également « au service » de Dieu. Les « vrais adorateurs » (Jean 4 :23) que le Seigneur recherche sont des ‘avadei haEl  ha’amiti’im. Le mot ‘ebed (pluriel avadim ou avadei) désigne en même temps le serviteur et l’adorateur. Le chrétien est donc aussi serviteur de l’Éternel. Tout en sachant que si nous avons été « choisis, élus », si le Seigneur nous a permis de « naître de nouveau », d’avoir accès au salut et à la vie éternelle, c’est « pour être Son ouvrage, pour (être) de bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance »(Eph2 :8-10).

    Le salut n’est pas « gratuit », il a un prix.

    Or, la qualité du service est fonction de la qualité de la relation du serviteur et de son maître. La vérité est alors le paramètre indispensable d’une vraie relation, et d’une vraie connaissance de Dieu. La sincérité de notre foi n’est pas suffisante, elle doit être vraie. Nombre de religions et de sectes existent.

    Quel est le Dieu que nous servons ?…

    Pour cela, nous avons besoin de l’Esprit de vérité pour ne pas tomber dans des hérésies… Jésus le savait et Il nous a donné ce/celui qui nous préserve de toute erreur : « Quand sera venu le Consolateur, que Je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi » – Jean 15:26. C’est ainsi que nous ne pouvons avoir connaissance de Dieu que par l’Esprit Saint. Être baptisé du Saint-Esprit, être immergé en Lui, est la condition indispensable pour connaître le vrai Dieu. C’est en Jésus que le chrétien est baptisé, par l’Esprit.

    Jean 4:23 « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande ». 

    AbraHam et SaraH

    Il est remarquable de faire l’analogie avec Abram devenu AbraHam et Saraï devenue SaraH. Tous deux ont reçu le « Hé » du Saint-Esprit (1), ou Schekhina, présence du Dieu Créateur. Leur vie a changé radicalement lors de cette opération divine (comment Nicodème, le grand docteur d’Israël, n’a-t-il pas pu comprendre que l’on « naisse d’En-Haut »)… C’est ainsi que le couple prophétique que l’on définit aussi comme Israël/Eglise (2), devint Père de toutes les nations. Par l’Esprit, le couple Abraham/Sarah apprit à la fois sa vraie identité, ils connurent sa vocation, et la réalité du Dieu/El-Schaddaï.

    Fils de Dieu, Fils de David, Fils de l’Homme

    Pour sortir des limites (mitsraïm), il importe de ne pas tomber dans des doctrines ou des certitudes limitant la connaissance de Dieu et de son Messie. Par exemple, nous constatons les navrantes divisions dans les différentes familles chrétiennes, chacune croyant posséder la vérité – « Hors de (mon) église, pas de salut ». Également dans la famille évangélique, l’on voit combien l’emphase est placée sur le salut : « Je suis sauvé en Jésus, baptisé de l’Esprit, j’ai l’assurance du salut, et j’attends l’enlèvement, merci Seigneur… ».

    Tout semble clair et simple, Jésus est central, au point même que Dieu le Père est mis de côté.

    Nous avons également tendance à focaliser sur nos droits « en Jésus », mais moins sur nos devoirs : servir l’Éternel, et se consacrer à Lui.

    Dieu n’est-il pas plus grand que nos conceptions humaines ?… Nous devons avoir peut-être plus d’humilité pour appréhender ce mystère. Lorsque Elisheva/Elisabeth était enceinte de 6 mois, l’ange Gabriel vint parler à Myriam/Marie, à Nazareth, pour lui faire l’annonce de la naissance du Sauveur : « Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus/Yeshoua (SALUT). Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin » - Luc 1 :31-33.

    Quelle annonce incroyable ! De là, Marie pouvait déduire que Jésus serait Fils de l’Homme (terme utilisé plus de 50 fois par Jésus Lui-même), Fils de David, appelé à régner sur la maison de Jacob, c’est-à-dire sur Israël, et Fils de Dieu, un titre qui sera considéré comme blasphème par les religieux. Shimon/Siméon, au Temple, prophétisera sur Jésus bébé, et dira de Lui : Il sera « Lumière pour éclairer les nations, et gloire d’Israël, ton peuple » (Luc 2 :31). Sommes-nous conscients qu’Israël attend encore « sa gloire » ?…

    Il est difficile de dire enfin que Jésus a tout accompli à la Croix, et donc que tout est clos. Oui Christ a prononcé ces paroles, et Il a satisfait la justice de Dieu en mourant pour tous, mais l’histoire n’est pas finie. Il y a eu la Résurrection, et Il y aura Son glorieux avènement. Le rôle du Fils de David n’est pas encore rempli, et l’humanité ne s’est pas encore tournée vers le Seigneur : « Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour se prosterner devant le roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer Soukkot » - Zach 14 :16.

    Le message de Pessa’h/Pâque, c’est aussi cela pour nous chrétiens : sortons de nos limites, de nos étroitesses d’esprit, et adorons l’Éternel dans la volonté de participer activement à Ses projets d’amour. C’est aussi une manière d’élargir notre tente et de bien fixer les piquets, avant la bourrasque. Ne nous contentons pas d’une foi étriquée ou de certitudes toutes faites.

    Dieu recherche des « adorateurs » des serviteurs qui L’adorent « en esprit et en vérité ».

     

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    N’ABANDONNE JAMAIS

     

    N’ABANDONNE JAMAIS

    Par David Wilkerson

     

     

    “Jésus… lui dit : Esprit muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus” (Marc 9:25). Après que Jésus ait prié, le garçon est tombé à terre, comme mort. Mais l’Écriture dit : “Mais Jésus le saisit par la main et le fit lever. Et il se tint debout (verset 27).

    Peux-tu imaginer la joie dans cette scène ? Ce garçon lavé, libéré, doit avoir couru vers son père pour l’embrasser. Et le cœur du père à dû bondir de joie dans sa poitrine. Dieu avait tout arrangé.

    Pourquoi le Saint-Esprit a-t-Il poussé Marc à inclure cette histoire dans son évangile ?

     

    Je crois que c’était pour que tous les parents, à partir de ce moment, sachent que Dieu peut faire l’impossible pour leurs enfants. Le Seigneur disait : “Je peux restaurer tout et tous. Si seulement tu crois, toutes choses seront possibles pour toi, à travers Moi.”

    Dans le monde entier, aujourd’hui, une multitude de parents chrétiens souffrent le martyre parce que leurs enfants sont sous la puissance du Malin. Dans notre propre congrégation, je vois la peine de mamans qui prennent le bus pour rendre visite à leur fils en prison. Elles connaissent la souffrance d’être assises de l’autre côté de cette fenêtre épaisse, regardant un garçon qui a été tendre à une époque. D’une façon ou d’une autre, il s’est fait prendre par la drogue et a commis un vol pour avoir l’argent nécessaire à son addiction. Et maintenant, le voilà en prison, s’endurcissant encore d’avantage.

    Elle a prié pour lui pendant des années, mais elle est en train de perdre espoir.

    Elle ne croit pas qu’elle le verra jamais changer.

    Peut-être crois-tu que ton mari inconverti, c’est sans espoir, qu’il ne viendra jamais à Jésus. Ou peut-être que tu as abandonné tout espoir pour ta femme, qui te laisse le soir pour sortir.

    Mais personne n’est trop éloigné pour Dieu. Je connais de nombreux époux et épouses qui témoignent aujourd’hui :

    “J’ai prié pour mon conjoint pendant des années. Et puis, un jour, après que j’ai abandonné tout espoir, Dieu s’en est mêlé. Il a sauvé et délivré la personne que j’aime !”

    Nous ne devons jamais abandonner, pour qui que ce soit, parce que Dieu peut tout.

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    L’offrande parfaite

    Derek Prince Ministries

     

    Jésus a été fait péché à cause de notre iniquité
    afin que nous soyons rendus justes de sa justice.

     

    Il a «plu» à l’Eternel de rendre Jésus malade ou de «le faire maladie en le brisant.»

    Jésus a été brisé par la maladie, physiquement. Son corps a été broyé, tailladé, mutilé, quel que soit le terme que vous voudrez employer. Il est totalement devenu maladie sur la croix.

    «Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité….»        (Esaïe 53:10)

     

    Là où le français dit «un sacrifice pour le péché,» l’hébreu n’utilise qu’un seul mot asham, qui signifie «culpabilité» ou «péché» ou «sacrifice pour le péché.» Dans le langage de l’Ancien Testament, le même terme était utilisé à la fois pour ‘culpabilité’ ou ‘sacrifice de péché’. La raison en est que, sous la loi lévitique, lorsque les animaux étaient amenés en sacrifice, l’homme dont le péché devait être expié posait ses mains sur la tête de l’animal et confessait ses péchés au-dessus de lui, ce faisant, il transférait symboliquement son péché sur l’animal.

    De cette manière, le sacrifice pour le péché est devenu péché à cause du péché de l’homme. Puis, on se chargeait de l’animal, au lieu de tuer l’homme, on le tuait lui.

    Il est clair que tout cela est une représentation de la mort de Christ. L’auteur d’Hébreux disait qu’il était impossible pour le sang de taureaux ou de béliers d’ôter les péchés (voir Hébreux 10:4). Le système sacrificiel n’était qu’une image qui ramenait à la transaction accomplie sur la croix. Cependant ici, se rapportant à cet événement particulier, la Bible dit que Dieu a fait que la vie de Jésus soit péché. Voilà la réelle signification de «livrer sa vie en sacrifice pour le péché

    L’apôtre Paul a confirmé ce point lorsqu’il a cité Esaïe 53:10 dans le passage suivant:

    «Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.» (2 Corinthiens 5:21).

     

    Merci Jésus, pour ton œuvre sur la croix. Je proclame que Jésus a été fait péché à partir de notre iniquité afin que nous soyons rendus justes de sa justice. Amen.

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