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    La réprimande du Père

    La réprimande du Père

     

    Dieu est un Père pour ceux qui le suivent et marchent selon sa Parole. Comme tout père, il aime profondément ses enfants. Il nous prouve son amour de milles-et-une manières : par sa fidélité, sa douceur mais aussi son intransigeance et sa droiture. L’un des aspects de son amour que nous rejetons souvent est la réprimande. Proverbes 13 : 24 nous dit : « Celui qui épargne sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime se hâte de le châtier. » Cela signifie que lorsque le Seigneur nous reprend, c’est par amour ! Le verset précise même qu’il se hâte de le faire. L’amour qu’il nous porte le presse à nous ramener à Lui lorsque nous nous égarons. La réprimande est souvent mal perçue et mal reçue parce que nous ne saisissons pas la bénédiction qu’elle représente. 

    POURQUOI YAHWEH NOUS RÉPRIMANDE ?

    Imaginons un père qui a un enfant. Il aime ce dernier, le cajole et prend soin de lui. Il fait tout pour qu’il marche sur la bonne voie. Malheureusement, l’enfant fait une bêtise qui le met en danger. Ce père hésitera-t’il à reprendre sa progéniture, quitte à être dur ? Non, il n’hésitera pas car il désire à tout prix éviter le danger à son enfant bien-aimé. C’est exactement de la même manière que le Seigneur procède avec nous.

    Nous pensons savoir parfaitement ce que nous devons faire et où nous devons aller, oubliant que Dieu connaît toutes choses mieux que nous : « Les projets du cœur sont à l’homme, mais la réponse de la langue vient de Yahweh. Chacune des voies de l’homme lui semble pure à ses yeux ; mais Yahweh pèse les esprits. Recommande tes affaires à Yahweh, et tes projets seront bien ordonnés. » Proverbes 16 : 1-3.

    Très peu parmi les Chrétiens cherche quelle est la volonté de Dieu pour leurs vies, se focalisant sur leurs seuls désirs. C’est ainsi qu’il nous arrive de dériver loin des voies du Seigneur. Lorsque Yahweh nous voit nous éloigner de Lui, il nous avertit afin que nous revenions dans le droit chemin. Connaissant les conséquences de cet éloignement, le Seigneur dans son amour ne peut pas nous laisser voguer vers la mort. Proverbes 15 : 10 nous dit clairement que celui qui s’égare devra endurer un châtiment fâcheux. Dieu est juste et respecte sa Parole. Voilà pourquoi, il fait tout pour que nous n’ayons pas à subir cela.

    « Celui qui rejette l’instruction méprise son âme, mais celui qui écoute la réprimande s’acquiert du sens. »  Proverbes 15 : 32.

    La Parole est claire. Rejeter la réprimande, c’est se faire du mal à soi-même. C’est également un signe d’orgueil. Nous ne devons pas penser que nous sommes parfaits et qu’il nous est impossible de faire des erreurs car « l’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine » (Proverbes 16 : 18).

    Pour accepter cette réprimande avec joie, il nous faut comprendre ce qu’elle doit produire en nous.

    QUE DOIT PRODUIRE LA RÉPRIMANDE ?

    corriger un enfantL’avertissement du Seigneur vise à nous apporter différentes choses nécessaires et bonnes pour nos âmes. La première d’entre elle est la prudence : « […] celui qui prend garde à la réprimande agit avec prudence » (Proverbes 15 : 5). L’enfant que le Seigneur reprend gardera précieusement dans son cœur la leçon qu’il aura reçue. Ainsi, il ne réitèrera pas les mêmes erreurs à l’avenir. Il agira avec prudence et non avec précipitation. La prudence est une des clés qui nous ouvrent les portes du Royaume (Proverbes 15 : 24, Proverbes 17 : 2).  Elle mène non seulement vers le Ciel mais également vers la victoire dans nos combats : « car, par la prudence tu feras la guerre avantageusement » (Proverbes 24 : 6).

    La seconde chose que la réprimande apporte c’est la vie : « La langue qui corrige le prochain est comme l’arbre de vie » (Proverbes 15 : 4) ; « L’oreille qui écoute la correction qui donne la vie habite parmi les sages » (Proverbes 15 : 31).

    On voit au travers de ces deux versets que la réprimande n’a pas pour but de casser, blesser ou encore humilier. Elle est là pour donner la vie, en édifiant celui qui la reçoit. La personne réprimandée doit saisir le message qui lui est apporté : Quelle a été son erreur ? Quel était le danger qui la guettait ? Comment ne plus réitérer cette erreur ?

    Un enfant que l’on gronde sans rien lui expliquer ne retiendra rien si ce n’est qu’on lui a crié dessus. Il ne saura pas pourquoi ce qu’il a fait était mal et surtout comment il aurait dû réagir. Or si on lui explique ces choses, on peut être certain qu’il fera attention à l’avenir. Recevoir la réprimande, c’est recevoir la vie qu’est Christ puisque celui-ci nous ramène dans le droit chemin. C’est un enseignement qui nous est donné au travers de la réprimande. Une leçon qui doit demeurer gravée dans nos cœurs.

    COMMENT RÉPRIMANDER DE LA BONNE MANIÈRE ?

    Pour finir, il est un point fondamental qu’il ne faut pas mettre de côté. Le Seigneur peut utiliser divers moyens pour réprimander. Il peut notamment nous reprendre au travers d’un frère ou d’une sœur. Si nous sommes de ceux que Dieu utilise pour reprendre, sachons le faire selon la Parole.

    En effet, cette dernière nous éclaire sur le comportement que doit avoir celui que Dieu réprimande : « Le méchant messager tombe dans le mal, mais l’ambassadeur fidèle apporte la guérison » (Proverbes 13 : 17). L’ambassadeur fidèle est celui qui marche selon la Parole et qui ne se retrouve pas dans les choses qu’il viendra reprocher aux autres. Ce serviteur apportera une véritable guérison à l’âme qui s’était égarée.

    Les mots utilisés sont à choisir avec circonspection car il ne faut pas oublier qu’ils ont un pouvoir : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue » (Proverbes 18 : 21). La langue est une arme dangereuse à manier avec précaution, car mal utilisée, elle peut tuer. Prions le seigneur qu’il nous donne les bons mots pour reprendre et ne pas faire de dégâts inutiles.

    Ne tombons pas non plus dans l’hypocrisie, par peur de mal faire les choses. Si nous restons aux pieds du Seigneur, il nous guidera afin que nous puissions accomplir les choses selon sa volonté. Si Dieu nous pousse à réprimander quelqu’un, faisons-le par amour pour le Seigneur mais aussi pour cette personne. Nous qui avons reçu la vie qu’est Jésus-Christ, ne pouvons pas laisser dans la détresse ceux qui s’égarent.

    Acceptons la réprimande du Père car c’est là une preuve de l’immense amour qu’il nous porte. Elle peut être dure mais elle est salutaire. Il vaut mieux être repris plutôt que de perdre sa vie.

    Soyez bénis !

     

    Kadiatou.

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     Quand Dieu permet l’affliction

     

    Quand Dieu permet l’affliction …  



         Avant que je fusse affligé, j’errais ; mais maintenant je garde ta parole. Psaume 119:67

         Il est bon pour moi que j’aie été affligé, afin que j’apprenne tes statuts. Psaume 119:71

         Je sais, ô Éternel ! Que tes jugements sont justice, et que c’est en fidélité que tu m’as affligé. Psaume 119:75

      Une sœur en Christ déclarait à une amie très proche : « Je sais maintenant pourquoi, après tant d’années de bonheur passées ensemble, mon mari s’est tué dans un accident de voiture. Sans cette douleur qui a bouleversé ma vie et m’a conduite au bord du désespoir, je serais restée incrédule alors que Dieu voulait faire de moi son enfant. La Bible est devenue mon soutien et ma consolation ». Cette confidence illustre les versets d’aujourd’hui : Dieu peut nous faire passer par l’épreuve pour nous bénir éternellement.

      Chers amis, dans tous les cas, c’est parce que Dieu nous aime qu’il permet la souffrance. Cela nous paraît parfois incompréhensible quand la douleur nous atteint dans nos affections les plus vives ou dans notre propre corps. Nous nous posons de multiples « pourquoi : « pourquoi le deuil ? la maladie ? la souffrance ? Dieu peut avoir de multiples raisons pour agir comme il le fait car il agit « en fidélité ».

      Il veut nous apprendre, par l’expérience, qu’en lui seul se trouve la vraie joie ; il désire aussi que la douleur ne domine pas sur nous : il veut, dans sa grâce, faire de son enfant éprouvé un vainqueur en face de l’affliction et non pas un esclave terrassé par elle.

      Il ne s’agit pas de se raidir d’une manière stoïque contre la douleur, mais de réaliser que le secours divin nous est acquis. Certes, Dieu ne nous donne pas une provision de courage pour toute notre vie, ni même pour toute la journée qui commence. Mais, à chaque pas, notre Père, plein d’amour, nous encourage ; à chaque pas la sympathie bienveillante de Jésus Christ nous enveloppe. Nous sommes en mesure de détourner nos regards de nous-mêmes, et de remercier Dieu pour ses consolations.

      Sa grâce peut alors nous conduire à consoler les autres par les consolations que nous avons nous-mêmes reçues (2Co 1). Plaire au Seigneur

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    Chrétiens Radicaux – Paul Washer

    Chrétiens Radicaux – Paul Washer

    Cela secoue ! 

     

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